I. Adresse aux
lecteurs du Bulletin de la SELEFA
Chers lecteurs,
SELEFA naît en mars 2002 et le premier numéro
de son
Bulletin
paraît en décembre de la même année. En neuf ans, sont publiés
17 numéros de ce bulletin, assortis de deux intercalations : en juin 2004,
celle d’un
Supplément
au n° 3 sous le titre
Bien ou quoi : la langue des jeunes à
Ivry et Vitry sur Seine ; en juin 2011, celle
de deux autres suppléments : le
premier est le compte-rendu d’une action pédagogique menée au lycée Maxence
Van Der Meersch de Roubaix, qui porte le titre
Nos prénoms, notre richesse ; le
second est une coédition avec Gnôsis – Éditions de France, consacrée à
l’édition bilingue, arabe et français, du texte Les Desseins de la
métaphysique d’al-Fārābī, présenté par le philosophe Jean-Pierre Faye.
Le travail effectué pendant ces neuf années
au cours desquelles le volume de notre publication est progressivement passé
de 20 à 56 pages, dont une partie de 12 pages en langue arabe, est loin
d’être négligeable. Il a été payé en retour par votre fidélité.
Cependant les circonstances nous obligent
aujourd’hui à tourner la page. D’un côté, les contributions dont nous
bénéficions ne sont plus suffisantes et surtout n’ont pas la régularité qui
permet une publication régulière et, de l’autre côté, la conjoncture
économique limite nos moyens. Nous regrettons de ne pouvoir poursuivre la
présentation de nos travaux dans la forme actuelle mais nous n’abandonnons
pas la partie : nous changeons simplement de formule et nous nous exprimerons
dans l’avenir de façon différente.
SELEFA publiera des livres thématiques
consacrés à des champs lexicaux déterminés en mettant à jour, domaine après
domaine, les recherches entreprises en les complétant. En voici une
liste non exhaustive :
* la nomenclature céleste arabe ;
* les prénoms arabes et musulmans ;
* les arabismes dans le français colonial et
la langue des jeunes ;
* les mots arabes et orientaux dans les arts
culinaires ;
* les mots d’origine mésopotamienne dans les
langues européennes.
Des accords ont déjà été pris avec des
maisons d’édition pour la publication d’ouvrages concernant les travaux
poursuivis dans ces champs lexicaux, lesquels s’appuient sur les séances de
travail régulières de SELEFA.
Cela n’empêche pas que nous nous penchions
sur d’autres termes pour lesquels notre curiosité est éveillée au cours même
des recherches programmées, comme cela advient communément dans ce genre
d’activité. Les résultats en seront régulièrement édités sur les sites
www.selefa.asso.fr et www.uranos.fr et pourront faire éventuellement l’objet
de publications consacrées à des choix de thèmes divers n’entrant pas dans
la liste précédemment donnée.
Les lecteurs qui nous ont été fidèles seront
tenus au courant par une
Lettre SELEFA
périodique indiquant :
1. les travaux et contributions publiés sur
les sites internet ;
2. les publications de livres qui pourront de
ce fait être l’objet de commandes et d’un règlement spécifique à chaque
sortie, ce qui entraîne naturellement la suppression des abonnements.
L’abandon du financement par abonnements,
et la publication de nos travaux en ligne et en partenariat avec des maisons
d’édition, ne signifie pourtant pas que nos dépenses, notamment les frais
administratifs et de documentation, et même les dépenses liées à l’édition
de nos travaux ont disparu..
Nous appelons par
conséquent tous ceux qui apprécient notre activité et désirent la soutenir à
le faire non seulement en y participant d’une manière ou d’une autre, mais
également en aidant
financièrement notre association. Comme vous pouvez aisément
l’imaginer, elle souffre aujourd’hui de la réduction brutale des
financements publics.
Nous vous invitons à faire autour de vous la
publicité pour notre activité et nos sites, à inviter de nouveaux lecteurs à
se faire connaître auprès de nous afin qu’ils puissent entrer dans le
circuit des bénéficiaires de notre Lettre périodique, et vous en remercions
d’avance.
Amicalement,
La Rédaction.
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II. Les articles mis en ligne sur le site
www.selefa.asso.fr
avec le n° 1 de la Lettre SELEFA
Nous avons le plaisir de présenter sur le site
de la SELEFA deux belles études de
Fabrizio Angelo Pennacchietti.
Fabrizio Angelo Pennacchietti est professeur émérite de l’Université de
Turin, associé correspondant de l’Accademia delle Scienze de Turin et membre
de l’Akademio internacia de la Sciencoj.
Il a étudié dans les universités de Turin, Rome et Munich. Il a participé,
comme épigraphiste, à des missions archéologiques en Turquie, à Malte et en
Irak. Il a occupé les chaires de philologie sémitique de l’Université Ca’
Foscari de Venise et de l’Université de Turin. Il a été, pendant plusieurs
années, professeur suppléant de Langue et littérature arabe et professeur
associé d’Interlinguistique et Espérantologie près l’Université de Turin. Il
s’est intéressé à l’épigraphie grecque comme à l’épigraphie phénico-punique
et araméenne, s’est préoccupé de dialectologie néoaraméenne et de
linguistique comparée, et s’est tout particulièrement consacré à l’histoire
de la syntaxe des langues sémitiques.
Pennacchietti,
Fabrizio Angelo,
Sur l’étymologie de
موسى
mūsā,
« rasoir »,
traduction par Roland Laffitte de « Sull’etimologia
di arabo musà “rasoio” »,
paru dans Studi
afroasiatici, XI Incontro Italiano di
Linguistica Camitosemitica
tenutosi
a Bergamo nel giugno 2003,,
a cura di Alessandro Mengozzi, 2005, p. 231-238.
Pennacchietti,
Fabrizio Angelo,
La Reine de Saba, le pavé de cristal et le tronc flottant,
reprise d’un article paru sous ce titre dans Arabica, t. XLIX, 1
(2002), p. 1-26, avec l’aimable autorisation de la revue Arabica.
(attention : ce fichier étant
très lourd dans sa forme actuelle, il est extrêmement long à ouvrir)
Rolland,
Jean-Claude,
Homonymes, mots
apparentés et faux frères dans le dictionnaire
As-Sabil de Daniel Reig :
étude de cas à partir de quelques emprunts étrangers,
compte rendu de la
communication à la séance SELEFA du 12 avril 2012.
Yakoub,
Mohammad Hafidh,
Le mot
إسلام
islām dans les dictionnaires arabes,
compte rendu de la communication à la séance SELEFA du 5 mai 2012 (mise en
ligne retardée).
Laffitte,
Roland,
Réflexion sur le mot arabe
إسلام
islām replacé dans le
cadre de la racine sémitique ŠLM,
compte rendu de la communication à la séance SELEFA du 5 mai 2012.
EN COMPLÉMENT :
articles mis en ligne sur le site
www.uranos.fr.
Laffitte,
Roland,
Le comput arabe des
manāzil al-qamar ou « stations
lunaires », extrait du livre de
Laffitte, Roland,
Le Ciel des Arabes – Apport de
l’uranographie arabe *,
Paris : Geuthner, 2012, p. 51-59 et 194-197 (voir
IV. ANNONCE plus loin).
Laffitte,
Roland,
Sur l’astrologie et sa critique
par Ibn Sīnā / Avicenne, article paru
dans
le numéro de mai 2012 de Planétariums, revue de l’APLF (Association des
Planétariums de Langue Française), p. 9.
III.
Prochaine publication
La prochaine publication ne sera donc plus un
numéro du
Bulletin
comme cela a eu lieu pendant ces neuf dernières années, mais un livre qui
sera le premier d’une Collection consacrée aux questions de langues et de
civilisations.
Ce premier volume
reprendra les articles publiés par Michel Masson, professeur émérite de
langue hébraïque à l’université Paris III-Sorbonne sur les mots d’origine
sémitique en grec ancien. Ce choix d’articles sera précédé d’une
présentation générale consistante reprenant l’article intitulé « À
propos des critères permettant d’établir l’origine sémitique de certains
mots grecs », paru dans les Compte
rendus du GLECS
(Groupe Linguistique d’Études Chamito-Sémiques), XXIV-XXVIII (1979-1984),
fasc. 2, p.199-231), et l’augmentant largement de manière à faire le point
sur ce sujet et ses développements récents.
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IV. Annonce :
Nous sommes
heureux d’annoncer la parution de l’ouvrage suivant :

Ce livre n’est pas la réédition de l’ouvrage
intitulé Des noms arabes pour les étoiles paru chez Geuthner en 2001 et
réédité en 2006. Il se limite à la présentation du ciel des Arabes mais ce
sujet est développé sur plusieurs points :
* la présentation du ciel arabe antique qui
met en évidence un lien strict entre étoiles et divinités ;
* l’établissement du caractère proprement
arabe du comput des
manāzil
al-qamar ou
« stations lunaires » ;
* la présentation d’un catalogue du ciel
arabe traditionnel tel qu’il a été organisé avant l’introduction de
l’astronomie hellénistique sur la base des
manāzil
al-qamar ;
* la présentation de deux catalogues arabes classiques formés
sur la base de la division du ciel en constellations héritées de
l’astronomie grecque et hellénistique, celui de
celui d’Abū ᶜAlī
’l-Hasan al-Marrākušī,
daté du XIIIe
siècle, et celui de Muḥammad ’l-Tīzīnī ’l-Muwaqqit,
daté du XVIe, qui
livrent une nomenclature stellaire à peu près achevée ;
* la présentation de figures et de diagrammes
dessinés à partir des descriptions données par les documents arabes ;
L’ouvrage est accompagné de nombreuses
annexes documentaires, ainsi que de divers glossaires et index
utiles comme outils de lecture.
Suivra un second volume
intitulé :
Aldébaran, Altaïr, Véga : ces noms d’étoiles d’origine arabe ‒ L’apport de
l’uranographie arabe **,
Paris : Geuthner, sortie envisagée à l’automne 2013.
Pour davantage de
précisions, voir, sur le site URANOS, la page :
http://www.uranos.fr/ETUDES_03_D08_FR.htm
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